ma femme me critique tout le temps
Mafemme me critique tout le temps. Citation : Et je trouve complique de discuter De mon point de vue elle n aviue jamais ses torts comme s il fallait qu elle sorte toujiurs gagnante C est pour ca que j ai toujours un doute Est ce que c est moi qui devloque. Non, ce n'est pas toi qui débloques : ta femme n'avoue jamais ses torts et te rend responsable de tout ce qui ne va pas. Sur le
Trouvezvous de meilleur pour une femme critique 2022?Il est temps de passer aux choses sérieuses avec notre test et comparatif. Nous avons compilé plus des 31121 critiques des
Heureusementle film japonais Tempura sort a point nommé ce mercredi 20 juillet pour nous permettre de rester dans l’ambiance. L’adaptation du roman Watashi wo kuitomete de Risa Wataya par la réalisatrice Akiki Ohku. Apres The Housewife et Aristocrats, le distributeur Arthouse prolonge sa thématique de l’année autour du célibat des
Murielou le Temps d’un retour . Drame (2h) - 1963 . Réalisé par Alain Resnais. avec Seyrig Delphine, Jean-Pierre Kérien, Jean-Baptiste Thierrée, Nita Klein. Critique par Jacques Morice
Mafamille me critique tout le temps : comment gérer ? C'est votre cas ? Comment se libérer d’une famille qui nous critique tout le temps ? Camille nous donne ses conseils !
nonton love ft marriage and divorce season 3. Société Des internautes du témoignent de leurs difficultés à parvenir à un partage équitable des tâches domestiques et parentales. Nous avons demandé aux internautes du de témoigner de leurs difficultés à parvenir à un partage équitable des tâches domestiques et parentales – encore assumées à 80 % par les femmes – au sein de leur couple. De nombreuses femmes – combatives, découragées ou très gâtées – ont répondu à notre appel. Du côté des hommes, seuls les époux exemplaires se sont manifestés. L'AVIS DES FEMMES "Trente ans de guerre avec mon mari sans victoire notable", par Véro Trente ans de guerre des tâches ménagères sans victoire notable. J'ai tout essayé la complicité, la grève totale, le travail d'équipe avec tableau noir. Rien n'y fait et c'est encore pire avec une aide ménagère sa présence permet à mon mari de se donner bonne conscience et d'en faire encore moins. Je ne me résigne pas, mais l'inertie d'un quinquagénaire éduqué par une mère au foyer et deux sœurs aînées pleines de sollicitude est désespérante. Surtout quand dans son job, il y a toujours des gens autour de lui pour l'assister... En reprise d'études tardives, je pensais susciter une petite solidarité conjugale peine perdue. Maintenant, j'espère juste retrouver une situation qui me permette de "m'offrir" quelques heures d'aide en plus. Surtout, je mise sur l'éducation j'ai appris à mon fils adolescent à prendre en charge sa part des tâches domestiques et à valoriser cette corvée comme un signe de modernité et d'émancipation. D'ailleurs, c'est souvent lui qui proteste quand mon mari est vautré sur le canapé tandis que nous nous activons. Les tâches domestiques sont le sujet numéro un des tensions à la maison... "Je suis l'elfe de maison !",par Catherine C'est vraiment LA tâche non partagée la prise en charge du linge. Nous sommes cinq à la maison, dont trois ados de 15, 17, et 19 ans – cela fait du volume. Pourtant, bien que tout le monde salisse, une seule personne lave, sèche et repasse moi. En vingt ans, je suis juste parvenue à ce que mon mari donne le repassage de ses chemises au pressing, et à ce que les enfants rangent leur pile repassée chacun dans leur placard. Et, bien sûr, je travaille à temps complet à l'extérieur... Je suis l'elfe de maison ! Et les mères célibataires ?, par Anne J'ai quitté mon mari il y a six ans. J'ai la garde de nos deux enfants âgés de 12 et 14 ans. Le père ne verse aucune pension alimentaire. J'ai un poste à plein temps, très prenant. Je n'ai pas de femme de ménage ou de nounou. Je n'ai jamais eu de compagnon après la rupture d'avec mon mari. Je fais tout, toute seule. Le soir, je suis morte de fatigue dès 21 heures. Le matin, je suis debout à 5 heures. J'ai choisi cette vie, si on peut dire. Mais mon Dieu, que c'est difficile... "Une grève de madame à tout faire... en vain", par Gaëlle Ayant eu une expérience de vie de couple durant dix ans, je peux dire que les tâches ménagères multiples ménage, courses, papiers, cuisine ont toujours été à ma charge malgré le fait que je travaille à temps plein. Pour que mon compagnon en prenne conscience, j'ai entamé une grève de "madame à tout faire" rien n'y a fait, rien ne se lavait ou ne se rangeait par magie... malheureusement ! N'ayant que trente ans, je me suis rendue compte que le modèle de vie familiale de mes parents est encore le même à mon époque bien que je sois une femme libérée ! La chose la plus frappante est que tout ce que je pouvais effectuer était considéré comme normal comme si nous, les femmes, étions génétiquement prédestinées à être des hôtesses de maison parfaites, soumises et surtout ravies de l'être ! "Je fais tout, je pense à tout", par Veronica Nous venons d'avoir un bébé et travaillons tous les deux. Je suis très à cheval sur les droits des femmes, l'égalité. Toutes les injustices faites aux femmes m'énervent. J'ai une belle carrière et nous sommes tous les deux très diplômés, milieu de trentaine. Pourtant, je me retrouve chez moi avec un mari qui ne fait absolument rien en ce qui concerne notre fils se lever la nuit, donner un biberon, changer une couche, aller faire une course ou participer aux interrogations sur les poussettes, etc.. Simplement, il s'occupe de cuisiner. Il joue de sa force d'inertie. Je fais tout et pense à tout, parce qu'il s'en fiche si la maison est en désordre. Et si notre fils n'a pas de couche, c'est mon problème parce que je me préoccupe des détails. Du coup, il n'a pas besoin de s'en soucier, il sait que j'y veillerai, et se détache totalement de ces sujets pour se reposer sur moi. "Nous pratiquons l'alternance chaque semaine", par Corinne Depuis cinq ans, nous alternons la responsabilité de la maison. Chacun sa semaine. Celui ou celle qui est "en charge" s'occupe de tout organiser les menus, les courses, les déplacements des enfants, les autorisations de sorties, etc. L'autre contribue à ce qu'on lui demande, dans la mesure du possible. Et quand ça coince, c'est celui qui est "en charge" qui se débrouille. Cette organisation exclut les poubelles et le recyclage c'est lui et le linge c'est elle. Au début, j'étais obligée de partir de la maison pour le laisser patauger, demander des recettes à sa mère, se mettre en cuisine à 13 heures pour un repas servi à 15, forcément, etc. Depuis, j'en ai pris mon parti, et je me repose, tout simplement. "Tout est fait par mon mari", par Une épouse gâtée Je tiens à apporter un témoignage contraire à la "normale". A la maison, à part la cuisine et le nettoyage des sanitaires, tout est fait par mon mari. C'est notre accord la personne la plus présente à la maison fait le plus. Il est professeur, je suis documentaliste. Il travaille à la maison, je pars à 8 heures et ne reviens qu'à 19 heures. Pendant l'année de chômage que j'ai vécue avant de prendre mon poste actuel, je me suis occupée de la maison en grande partie. Maintenant, entre deux copies à corriger ou des cours à préparer, c'est lui qui fait l'essentiel du ménage. Je me fais même réprimander de temps à autre sur mon manque de participation. Il faut dire que j'ai horreur de ces tâches ménagères, à part la préparation des repas. "Une seule solution l'inertie", par Malika Le mari – Tu as envoyé la lettre comme je te l'ai demandé, chérie ? L'ado – Tu ne m'accompagnes pas à l'aéroport, maman ? Mais qui va porter mes valises ?Le jeune adulte – Y a plus rien à manger dans cette maison... Joséphine la chatte – Miaou... Après des années de lutte quotidienne pour un partage égalitaire couronnées par des succès éphémères et de nombreux moments de résignation, la seule solution, au moins porteuse d'étonnement et d'incompréhension, qui vaille pour ces messieurs l'inertie ! "J'adopte la méthode des machos l'incompétence", par Laure Pour inciter mon homme à participer aux tâches domestiques, j'adopte la méthode des machos je me révèle absolument incompétente en matière de repassage une brûlure de chemise suffit à le prouver, de ménage vider un sac d'aspirateur engorgé de divers petits objets est dissuasif... ou de cuisine rater un plat est à la portée de tout le monde !. Résultat après une journée de travail, lorsque je rentre à la maison, je mets les pieds sous la table et me fait servir -. Il me reste suffisamment à faire vérifier les devoirs des enfants, surveiller le choix de leurs vêtements, organiser leurs différentes activités, etc... "Il a fait des progrès... et moi, des compromis", par Audrey Le problème du partage des tâches ménagères s'est toujours posé très vivement chez moi. Mon père, fils unique, trouvait tout naturel que le travail soit fait chez lui, sans lui, comme il l'était chez ses parents. Aujourd'hui encore, il vit en irresponsable sans se rendre compte des heures de travail qui sont nécessaires à son confort. J'ai compris très tôt ce fonctionnement et je me suis promis que cela ne m'arriverait pas. Quand j'ai commencé à fréquenter mon copain, fils unique lui aussi, nous habitions chacun chez nos parents. Quand il a pris un appartement et m'a proposé de vivre avec lui, j'ai refusé je voulais qu'il gagne son autonomie et qu'il voit ce que c'était de vivre en adulte. Ensuite, il a évidemment commencé par exiger que tout soit propre et parfait. Je lui ai fait remarquer qu'il fallait du travail pour cela et je lui ai demandé comment il comptait le répartir nous travaillons tous les deux. Il a établi une règle l'un faisait la cuisine, l'autre la vaisselle. J'ai accepté et fait la vaisselle aussi longtemps qu'il a fait la cuisine. Le jour où j'ai fait la cuisine, il a essayé d'échapper à la vaisselle, mais j'ai été ferme. Je lui demande de faire des choses et il les fait parce qu'il a compris que c'est important pour moi. Aujourd'hui, il a fait des progrès, et moi des compromis. Je pense que je me suis fait entendre et j'ai appris moi aussi à l'écouter. Le ménage ne doit pas être un point de friction, mais d'entente. "Les tâches sont bien partagées, et je n'ai rien eu à faire pour cela", par Laura Dans mon couple on vit ensemble depuis un an, les tâches sont très bien partagées les courses ensemble quand c'est possible, la cuisine en alternance un repas sur deux, il s'occupe des poubelles je n'aime pas ça, je fais plus la vaisselle des gros ustensiles de cuisines pour le reste, on a une machine et on fait le ménage à deux, le linge à deux, etc. Je crois que c'est aussi une histoire de génération il a vécu seul longtemps, a appris seul. Je n'ai rien eu ni à dire ni à faire, et ça m'a plu chez lui . C'était quelque chose d'important pour moi, d'autant plus que mon père a toujours beaucoup participé. Et c'est le cas de beaucoup de mes amis hommes. Je crois que la génération des moins de 30 ans sera plus égalitaire que celle d'avant, et moins que celle d'après !... Enfin, j'espère. L'AVIS DES HOMMES "Je partage avec ma femme les tâches ménagères et ce n'est pas bien vu", par François Je partage avec ma femme depuis notre mariage et même avant les tâches ménagères, et le moins que l'on puisse dire, c'est que cela n'est pas particulièrement bien considéré par mon entourage social et professionnel. Les hommes qui ont l'habitude de tout laisser faire à leur compagne déconsidèrent totalement ceux qui réduisent leur temps libre ou leur temps de travail à faire les courses, le ménage, la lessive et à s'occuper d'un enfant. Chose encore plus étrange les femmes réagissent exactement de la même façon. "Pas une seule tâche domestique ou parentale ne m'échappe", par Rudy C'est bien simple pas une "tâche domestique et parentale" ne m'échappe. Pas une seule. C'est mon combat pour une meilleure condition de la femme dans notre société. C'est ma façon d'être féministe. A l'instar de mon épouse, j'amène les enfants à l'école et à la crèche, je vais les chercher ; je leur donne le bain et leur lis des histoires le soir ; j'assiste ma fille dans ses devoirs... Voilà, parmi d'autres, les tâches partagées. Et puis il y a ce que je suis le seul à faire les plats sucrés, les repas dans la semaine, amener les enfants à leurs activités extra-ceci ou extra-cela, l'organisation des anniversaires... "Elle prend trop ses aises", par Patrice Je suis en couple depuis six ans. Ma femme et moi avons, dès le début de notre emménagement, décidé de partager les tâches de façon équitable, à savoir celui qui a fait à manger se dispense de faire la vaisselle, et vice-versa. Bien sûr, avec l'arrivée de nos jumeaux, nous avons remis en question ce partage, de sorte que j'assume les tâches du quotidien, pendant qu'elle s'occupe des enfants. Mais cela n'a plus du tout changé. J'avoue que ce n'est pas toujours facile. Depuis trois ans, nous avons régulièrement des disputes, car je trouve qu'elle prend trop ses aises. Je suis au chômage depuis deux ans, et je dois m'occuper de tout, alors qu'elle, en rentrant du boulot, se met devant la télé et s'amuse avec les enfants. Quand les amis ou ma famille viennent à la maison, je vois un peu de gêne dans leur regard, et de la pitié pour l'homme qui a pris la place de la femme. Je ne suis pas soumis à ma femme, mais je n'ai aucune reconnaissance. A tel point que, lors d'une discussion un peu houleuse, mon beau-père m'a traité de "bonniche" et de "bon chien fidèle à sa femme". J'en ai pleuré le soir même, estimant ma situation dégradante ; ma femme ne comprenant pas ma souffrance a souri en disant que c'était de l'humour. Cette situation injuste devient tellement insupportable que nous envisageons de nous séparer. "Je travaille à temps partiel", par Dominique La plupart des hommes effectuent moins de tâches car ils se cachent derrière leurs responsabilités au travail, leurs horaires, etc. Combien d'hommes acceptent réellement de gagner moins que leur femme ? Combien d'hommes acceptent de travailler à temps partiel ? Combien d'hommes prennent un congé parental ? Je travaille à 40%. J'ai donc du temps pour les courses, pour préparer les repas, pour m'occuper des enfants etc. Je gagne beaucoup moins que ma femme, mais moi, cela ne me pose aucun problème. "J'en fais 70 % et pourtant, je suis un homme !", par William De mon expérience avec les femmes de mon entourage, le chiffre de 80 % des tâches domestiques et parentales effectuées par les femmes me paraît délirant. Dans mon couple, les tâches sont partagées, je dirais même que j'en effectue 70 % et pourtant je suis un homme ! Je connais beaucoup de jeunes couples d'amis qui sont dans la même situation, où les femmes se désintéressent beaucoup plus du ménage que les hommes. Chez mes parents, le partage était tout à fait équitable, cela a peut-être joué ? "Ma femme peut dire merci à ma mère", par Kamou Né en 1964, j'ai été élevé par ma mère avec les mêmes devoirs que ma sœur alors que mon père ne faisait rien. Résultat, j'ai toujours fait du ménage, de la cuisine... et ma femme peut remercier ma mère. A partir du moment où la femme travaille, il est normal que le partage se fasse sur une base 50-50. Mais au-delà de la simple répartition, le plus important est que la femme puisse avoir ponctuellement, voire régulièrement, l'esprit totalement libéré l'homme doit être capable de s'occuper seul des enfants, toute une semaine s'il le faut, d'avoir des idées de menu, de faire seul des courses intelligentes, de faire la cuisine, la vaisselle, les comptes, ranger... afin que la femme puisse se mettre les pieds sous la table certains jours. Je trouve inconcevable en 2011 que des femmes qui travaillent autant que des hommes fassent 80 % des tâches domestiques. Les gars, soyez sérieux les tâches domestiques sont trop sérieuses pour être confiées à des femmes ! Avec un bon album de funk ou de salsa en fond, les tâches ménagères deviennent même un moment où on peut aussi se vider la tête et se détendre. Le Monde Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil à la fois Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Découvrir les offres multicomptes Parce qu’une autre personne ou vous est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil. Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil à la fois ordinateur, téléphone ou tablette. Comment ne plus voir ce message ? En cliquant sur » et en vous assurant que vous êtes la seule personne à consulter Le Monde avec ce compte. Que se passera-t-il si vous continuez à lire ici ? Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connecté avec ce compte. Y a-t-il d’autres limites ? Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant à des moments différents. Vous ignorez qui est l’autre personne ? Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe.
Le lien entre une fille et son père peut conditionner fortement le reste de ses relations tant professionnelles qu'amoureuses. Getty Images Au commencement, il y a la mère, avec laquelle on ne fait qu'un. Puis vient le père, cet autre qui va nous donner la confiance en soi, l'assurance en nos capacités une fois lancées dans le monde extérieur. De nombreuses femmes aux carrières brillantes l'affirment sans ce regard paternel confiant et plein d'espoir, elles n'auraient pas aussi bien réussi. "Tout comme ma mère, mon père m'a encouragée à beaucoup travailler, explique Catherine Barba, 44 ans. Très tôt, mon père me parlait de l'informatique et des ordinateurs." Expatriée à New-York, la Française est désormais une serial entrepreneure chevronnée, l'une des meilleures expertes de l'e-commerce et à la tête du Women in Innovation Forum NY. Un premier amour qui ouvre sur le monde extérieurAlors qu'il est souvent mis de côté ou dépeint comme le parent "secondaire", le père serait "le tiers séparateur entre l'enfant et la mère, explique la psychothérapeute Valérie Colin-Simard, auteure de Pères d'aujourd'hui, Filles de demain Déjà dans le ventre, la voix du père symbolise l'étranger, l'inconnu pour le bébé. Plus tard, il représentera le monde extérieur, le regard de la société sur l'enfant. Toutefois, ce schéma est un archétype qui se traduit de mille et une façons différentes." Offre limitée. 2 mois pour 1€ sans engagement Plus le père "autorise" la fille à s'identifier à lui, plus il lui donne le droit de conquérir des terrains hors des carcans sexistes que la société a prédisposés pour elle. Mais pour la fille, c'est toujours le premier drame ce père qui va lui permettre de se différencier de la mère est aussi celui qui va la rejeter. "Entre 3 et 6 ans, les filles espèrent que leur papa pourra leur donner ce que la mère n'a pas pu un bébé, un pénis, et tout son amour", résume Didier Lauru, psychanalyste et auteur de Père-fille, une histoire de regard Michel. "Le père doit tout faire pour que sa fille renonce à lui en tant que partenaire amoureux, mais est censé aussi la rassurer sur deux choses sa féminité, sa capacité de séduction et son intelligence, ses capacités à se débrouiller seule." Un peu comme une feuille de route pour la suite. Évidemment, tous les pères ne suivent pas cette théorie. Et les filles ne les écoutent pas toujours. LIRE AUSSI >> Fêtes des pères quand les femmes remercient leur papa... Rendre fier... ou donner tortL'entrepreneure Muriel de Saint Sauveur est un cas à part parmi ses amies. Aujourd'hui à la tête du cabinet de coaching Women Masterclass, la sexagénaire a d'abord monté son entreprise à 23 ans seulement et fait carrière, soutenue par son père. "Il était très concentré sur moi, alors que ma mère était portée sur mon frère. Il m'a présenté son comptable, m'a introduite auprès des bonnes personnes. Je venais d'un milieu bourgeois où les filles avaient aussi droit à une éducation, mais on ajoutait toujours qu'elles 'allaient se marier'. Pour moi, tout cela est arrivé bien après." À l'inverse, Émilie, 32 ans, n'avait pas l'impression que son père attendait grand-chose d'elle. "Il ne m'a jamais trop posé de questions sur mes ambitions et mon avenir. En revanche, il était toujours d'accord avec mon frère aîné, il lui passait tout, s'intéressait à ses loisirs, à ses études. Je savais qu'il avait toujours voulu un garçon... Moi, je suis arrivée juste après lui, mais je n'étais pas vraiment désirée." Le besoin de reconnaissance sera le moteur de l'évolution de la jeune femme de 32 ans. "Quand j'ai eu ma première rupture amoureuse, j'ai transféré toute cette haine sur mon père. Je me suis mis la tête dans le guidon pour bosser, je me suis battue pour arriver à Paris et acquérir un statut social. Je voulais prouver à ces hommes que je n'étais pas une moins-que-rien, que j'allais réussir ma vie, que j'étais intelligente. Ça m'a pris dix ans, j'ai réussi, puis j'ai tout lâché pour faire enfin les choses pour moi." Quand le père tient la féminité en otageMême s'ils sont présents physiquement, les pères peuvent ainsi être absents, comme l'a étudié à travers différents ouvrages la psychologue et psychanalyste canadienne Louise Grenier, auteure de Filles sans père, l'attente du père dans l'imaginaire féminin "Certains sont incapables de s'investir en tant que tel, soit parce qu'ils sont dépressifs, silencieux, repliés sur eux-mêmes, qu'ils ont des problèmes d'addiction. D'autres sont présents durant l'enfance puis se retirent quand la fille devient femme. Ils ne peuvent pas reconnaître leur féminité, ils la dénient, l'ignorent, par peur d'un rapprochement incestueux, nous explique-t-elle. Souvent, ces femmes vont très bien réussir sur le plan professionnel, mais vivront des échecs amoureux car elles ont de la difficulté à se sentir femme, elles n'ont pas appris à se situer en tant que telle." "J'avais l'impression d'être nulle" Si elle ne dirait pas qu'elle a choisi tous ses compagnons en fonction de son père, Camille, 28 ans, remarque un point commun entre tous ses hommes ils ont plutôt été avares de compliments et de preuves d'amour. "Ma relation avec mon père était bonne, malgré le divorce, jusqu'à l'adolescence. Après, il me faisait des réflexions, un peu la morale, mais jamais de compliments ni contrepartie valorisante. C'était 'j'espère que tu travailles bien à l'école', mais jamais 'c'est bien, tu as de bons résultats'. Je me demandais toujours si j'étais une bonne 'fille à ses parents', bien éduquée. À côté, je voyais mes oncles clamer combien ils étaient fiers de mes cousines. Mon père leur faisait des compliments mais à moi, rien. J'avais l'impression d'être nulle." D'après la psychothérapeute Valérie Colin-Simard, il est fréquent que l'adulte se replace dans des situations analogues à celles qu'il n'a pas pu résoudre durant l'enfance. "C'est alors une occasion d'affronter de nouveau ces traumatismes et blocages sous une autre forme pour cette fois-ci guérir et s'en libérer. C'est une quête de réparation." Déboulonner la statueLa réparation peut venir en se libérant de ce regard paternel, déterminant certes, mais jamais fatal. "Petite, la fille a fait de son père un idéal, elle l'a mis sur un piédestal, constate Didier Lauru. Pour ne pas rester coincée dans des schémas répétitifs malheureux une fois adulte, il faut qu'elle l'en fasse descendre." C'est désormais au tour de la femme de poser un regard critique sur son père. Camille a arrêté de se remettre en question quand son père l'a profondément déçue. "Nous avions convenu qu'il me verserait la pension alimentaire jusqu'à mon premier salaire mais il a arrêté avant, sans même me prévenir. J'ai eu ensuite des difficultés financières et je lui ai demandé de l'aide. Il m'a conseillé d'aller faire un prêt. Le problème n'était pas qu'il ne me donne pas d'argent, mais qu'il me laisse me débrouiller seule, sans réfléchir ensemble à une solution. J'en ai conclu qu'il était égoïste, que je ne pouvais pas compter sur lui. Je lui ai écrit une lettre à laquelle il n'a pas voulu répondre. À partir de là, j'ai décidé de ne plus l'appeler. Ma famille dit que c'est dommage, mais tant pis." LIRE AUSSI >> Iris, 29 ans "J'ai dû m'éloigner de ma mère pour retrouver la bonne distance" Parler à l'enfant en soi en attente du pèreCette attitude est saine selon Louise Grenier au lieu de virer dans la quête pathologique, mieux vaut assumer cette faille pleinement. "Souvent, celles qui ont eu des pères absents ont honte, la famille parle peu... Pourtant, il faut le partager. On peut trouver des figures de substitution, mais on ne pourra jamais combler ce manque, ni changer de père. Il vaut mieux renoncer et faire le deuil. L'important n'est pas d'aller à la recherche du père, mais de voir en soi la part de l'enfant que nous étions qui attend encore son père, pour mieux s'en distancier." Pour conscientiser ces émotions restées bloquées en nous, Valérie Colin-Simard conseille de trouver un lieu sécurisé où les exprimer. "Ça peut être auprès d'un psy, ou dans une lettre qu'on brûlera ensuite. L'essentiel dans cette démarche est de faire comme si on s'adressait directement à la personne concernée, mais on l'écrit pour se libérer soi. Je déconseille fortement de l'affronter directement car en général cela aggrave les blessures réciproques et empire les choses." "J'ai donné de la légitimité à mes émotions"Plutôt que de se déverser sur son père, Émilie, aidée par sa psy, a arrêté de lui en vouloir... Et a aussitôt ouvert les yeux sur ses bons côtés. "Il n'est peut-être pas très expressif, mais quand j'ai eu des problèmes de santé, il a été là. Quand j'ai tout quitté pour partir en voyage en Asie plusieurs mois, il m'a soutenue." Camille, elle, essaie de s'accorder la bienveillance qu'elle aurait aimé recevoir de son père. "Quand je vois que certains pères sont hyper fiers de leur fille pour des choses que je fais ou suis capable de faire, ça me conforte dans l'idée que je ne vaux pas rien. Ma psy m'a permis de déculpabiliser et de ne plus me dire que j'étais la mauvaise fille qui attendait trop de son père. J'ai donné de la légitimité à mes émotions et j'ai compris que j'avais le droit de revendiquer certaines choses. Au final, j'arrête de me faire souffrir pour lui." Les plus lus OpinionsTribunePar Carlo Ratti*ChroniquePar Antoine Buéno*ChroniqueJean-Laurent Cassely
Accueil > Que faire face aux personnes qui critiquent ou rabaissent notre enfant ? Certaines remarques de notre entourage adressées à nos enfants nous déplaisent, voire nous agacent “je n’aime pas les enfants capricieux”, “arrête de pleurer”, “tu es une petite fille méchante”. Comment réagir face à ces critiques ? Merci aux parents-lecteurs de CPMHK qui se sont prêtés au débat et nous ont partagé leurs témoignages inspirants. Voici un petit résumé et l’avis de Cool Parents Make Happy Kids sur le sujet ! Témoignages réactions de parents quand on s’en prend à notre enfant Comment réagir lorsqu’un adulte critique notre enfant, le rabaisse ou juge notre mode d’éducation ? Ce n’est pas toujours évident. Voici un petit medley de témoignages sur des points variés… et tout de suite après, nos conseils pour prendre de la distance et trouver le ton juste. Prendre en compte les récentes évolutions de la compréhension du cerveau de l’enfant L’avis de “Maman Chou” fait l’unanimité ce genre de réflexion peut agacer ! “Je déteste ça et j’essaie de reprendre les gens quand ça arrive de manière souple et diplomate bien sûr ! Je trouve ça injuste car ce sont toujours des remarques sur des comportements normaux d’enfants de cet âge. Et quand on s’informe sur le développement des enfants et qu’on est pro “éducation bienveillante”, c’est agaçant de voir que beaucoup ont une vision erronée ou ancienne école des enfants et qu’ils restent sur leurs idées reçues par manque d’information, d’observation voire d’intérêt …” En fait, ces réflexions nous agacent non seulement pour notre enfant, mais aussi surtout ? parce qu’en critiquant notre enfant, c’est un peu comme si on nous accusait d’être mauvais parent ! Critiquer notre enfant, est-ce que cela implique que nous sommes un mauvais parent ? Pour une autre maman, c’est d’autant plus insupportable quand les remarques s’attaquent à notre bébé qui n’a même pas la parole pour pouvoir se défendre ! “Quand notre fille était plus petite 2-3 mois, elle avait des coliques et notre famille commençait à dire “ben dis donc, quel caractère !” Nous avons dit tout de suite que nous n’aimions pas que de tels commentaires soient faits sur notre fille, surtout en sa présence ! Et qu’elle était bien évidemment trop petite pour faire des caprices ! Ils ont eu un peu de mal avec le fait qu’on leur impose quelque chose, mais si les remarques avaient continué, je pense que je les aurais vu de moins en moins. Avec mon mari, nous ne voulons pas qu’elle soit stigmatisée dès son plus jeune âge. Nous leur avons beaucoup expliqué notre point de vue. Finalement, ils n’en font plus trop. Heureusement…” S’assurer que notre enfant n’est pas blessé par ces propos Ninou nous donne une de ses astuces “Je rectifie auprès de mon fils en disant par exemple Gaël n’est pas un enfant capricieux, il exprime simplement un besoin ou une émotion à l’instant T ! En insistant bien haut et fort pour que l’adulte se trouve mal à l’aise et réfléchisse un peu à l’ânerie qu’il vient de dire ! ” Stéphanie a sa petite phrase qui fait mouche “Ici on ne punit pas. Si les punitions éduquaient, il y a belle lurette qu’il n’y aurait plus de crimes sur la terre. Je l’aime bien celle là !” Apprendre le droit à la différence Pour Presci “Je pense sérieusement à faire faire des t-shirts pour mon fils de 2 ans “je ne suis pas mal-élevé, je suis autiste”. Non, parce que bon, les réflexions, ça va deux minutes, hein !” Ignorer les critiques Et pour Natacha “Ça dépend, parfois je ne réponds rien, surtout si la remarque est faite directement à mes enfants 5 mois et ans et je regarde la réaction de mon fils de ans. À l’avenir, il aura parfois des remarques à l’école et je ne serai pas là pour le “défendre”, du coup je le laisse se forger son caractère. Mais si on me fait des remarques à moi sur l’éducation que je donne, je réplique et j’explique mon point de vue et que c’est comme ça puisque ce sont mes enfants !” En lisant ces remarques, je me suis dit que l’on pouvait distinguer deux choses l’impact négatif que la remarque peut avoir sur notre enfant d’une part, et le sentiment que notre éducation est remise en cause d’autre part. Quel est le sentiment qui nous traverse au moment de la remarque ? De la peine pour notre enfant que l’on sent blessé ? Ou de la colère, car on a l’impression que la personne nous juge, n’approuve pas notre éducation ou la remet en cause ? Nos conseils pour répondre aux personnes qui critiquent ou rabaissent nos enfants Avoir confiance en notre éducation, et essayer de ne pas être blessé par les remarques des autres L’appli du cool parent Pour être accompagné tout au long de l’année dans ma parentalité Si c’est nous qui sommes atteints ou blessés par le commentaire, je pense que la solution est en nous. Les autres ne sont pas d’accord avec l’éducation que l’on donne, et alors ? On ne va pas les changer, et la meilleure façon de les convaincre est d’attendre quelques années ou la semaine prochaine ils s’en rendront compte par eux-mêmes. L’important reste d’en être soi-même convaincu. Oui, je sais pourquoi les enfants d’hier étaient plus sages que les enfants d’aujourd’hui enfin, il parait … Et je suis tellement heureuse pour mes enfants qu’ils osent ne pas être sages, qu’ils osent dire ce qu’ils pensent et exprimer leur désaccord face aux grandes personnes. Je suis fière que mes enfants n’aient pas peur d’être eux-mêmes, d’exprimer leur joie haut et fort, de courir, de sauter, d’être vrais. Les autres peuvent dire ce qu’ils veulent, cela ne m’atteint pas, car je suis heureuse de les voir si épanouis, heureux et unis entre eux. Je ne vais pas rentrer dans un débat sur l’éducation avec des personnes qui ne veulent pas l’entendre, à quoi bon perdre son temps ? Je ne suis pas en colère contre eux, ils sont dans leur réalité, mais ce n’est pas la mienne. Protéger l’enfant qui ne peut pas se défendre La situation diffère lorsque ces remarques sont susceptibles de blesser directement notre enfant. Si l’enfant ne parle pas, on peut évidemment prendre sa défense. Comme dans les super-témoignages des Cool parents, inutile d’être agressif, on repositionne les choses face à la critique ou au commentaire blessant. Comme ça, l’enfant entend et apprend qu’on peut ne pas être d’accord tout en restant respectueux… et il glane au passage ce que nous pensons de lui ou de la situation “Non, ce n’est pas qu’il est lent. C’est qu’il aime prendre le temps de réfléchir.” Mais si l’enfant sait bien s’exprimer cela me semble différent comme pour une dispute entre frère et sœur, que gagnons-nous vraiment à intervenir ? On risque de décrédibiliser l’adulte, qui se sentira attaqué et aura tendance à se renfermer plutôt qu’à vouloir ouvrir le débat. Quant à l’enfant, ainsi défendu alors qu’il n’a rien demandé, il risque de croire que son parent sera toujours là pour le protéger et qu’il n’est pas capable de se défendre seul “Je m’en fiche je vais le dire à ma mère !” . Apprendre à notre enfant à se défendre seul Dans ce cas, le mieux est encore d’apprendre à son enfant à faire face seul à ce genre de critiques. Comment ? Un peu comme dans une dispute entre deux enfants... D’ailleurs, si vous cherchez des astuces pour accompagner votre enfant vers plus de confiance en lui, je vous ai préparé le PACK “CONFIANCE EN SOI” – Tout pour que nos petits croient fort en eux. Vous y trouverez des pistes de réflexions et des conseils faciles à mettre en place pour guider votre enfant. Laissez-moi simplement votre email, et recevez-le gratuitement … 1/ Prendre d’abord soin de la “victime” Il y aura toujours des personnes “toxiques”, on ne va pas les changer ni les isoler, donc autant apprendre à notre enfant à les gérer ! On rediscute de la scène avec notre enfant “Tu sais tout à l’heure quand Machin a dit que tu étais méchant ? Il faut que tu saches que je ne suis pas d’accord avec lui, tu n’es pas quelqu’un de méchant. Mais je pense qu’il s’est senti agressé, et ça l’a mise en colère. Du coup, il a pu dire des choses qu’il ne pensait pas. Dans ces cas-là, le mieux est encore de lui dire ce que tu ressens “Je ne suis pas méchant, je suis en colère parce que j’ai eu l’impression que tu m’as refusé cette tranche de saucisson juste pour m’embêter sans raison. Et c’est ça qui m’a mis en colère contre toi”.Tu sais tout à l’heure quand Mamie a dit que tu étais un petit garçon capricieux ? Je ne suis pas d’accord avec elle. Je pense qu’elle a mal interprété ta colère, qu’elle ne l’a fait pas exprès. Mais toi, tu peux l’aider à mieux comprendre tes émotions, en disant simplement ce que tu penses “Non je ne fais pas un caprice, je suis juste en colère car j’ai l’impression que l’on m’interdit des choses et que ce n’est pas juste ! Je ne comprends pas parce que je ne l’ai pas mérité !” 2/ L’aider à se détacher des mots des autres Face à la violence et à l’agression des autres, il faut apprendre à notre enfant à prendre du recul, à se “détacher” de cette agression. Il faut l’aider à comprendre que si quelqu’un est en colère, ce n’est pas forcément de sa faute à lui. En fait, c’est peut-être simplement que cette personne est stressée, ou a mal interprété un comportement ex une blague mal perçue. D’ailleurs, la Communication Non Violente est une belle manière d’apprendre à nos enfants et à nous à répondre et à s’exprimer. Il faut lui apprendre à ne pas prendre les choses au pied de la lettre ce n’est pas parce qu’on lui dit “tu es méchant” que c’est vrai… même si c’est un adulte qui le dit ! Ça n’est pas évident bien sûr… Mais à utiliser aussi pour l’aider à surmonter les problèmes qu’il rencontre à l’école, voir cet article Aider notre enfant à surmonter les méchancetés de la cour de récré 3/ Face à l’accusation, lui apprendre à exprimer ses émotions Ce qui est plus simple en revanche, c’est d’apprendre à l’enfant à exprimer ses sentiments car cela évite les malentendus et peut désamorcer bien des situations. En évitant d’accuser l’autre et en disant simplement ce qu’il ressent, l’enfant adopte un mode de communication positive et évite de braquer son interlocuteur. C’est une excellent façon de se défendre. Et à force de lui donner des suggestions de réponses qui vont dans ce sens, et de lui montrer l’exemple, lui aussi prendra le pli il faut parfois plusieurs années évidemment !. À la maison, Joy et Léon ne sont pas toujours capables de réagir de la meilleur des manières, mais quand je les entends dire “Je suis fâchée / Je suis triste” plutôt que “Tu es méchant”, je me dis qu’on va dans le bon sens ! Prendre un temps pour poser les choses à la personne “qui critique” Tout cela ne nous empêche pas de prendre un petit moment pour parler calmement, et en tête-à-tête, à la personne qui “agresse” régulièrement notre enfant. Même si la critique vient des grands-parents ou des beaux-parents, on peut évoquer le sujet calmement. On aura d’ailleurs beaucoup plus de chance qu’elle nous écoute si on ne la remet pas en cause devant notre enfant ce qui risquerait de l’humilier et aussi de la décrédibiliser. Là encore, rien de mieux que d’exprimer ses sentiments “Tu sais, je suis vraiment embêtée, car maintenant j’ai une boule au ventre à chaque fois que je dois passer des vacances avec vous. Je me sens épiée et critiquée. C’est de plus en plus dur pour moi. Je n’ai pas envie d’en arriver au point où nous déciderons finalement de ne plus venir. J’ai l’impression que notre enfant aussi en souffre. Il se sent critiqué, mal aimé, et cela empire ces mauvais comportements, etc.” Protéger son quotidien des personnes trop toxiques Si la personne toxique est une personne que nous voyons quotidiennement, cela peut devenir nocif. Mais avant de cesser toute relation, l’essentiel est de bien étudier la façon dont réagit l’enfant, et d’en parler avec lui. En tant que parent, on veut à tout prix protéger notre enfant mais parfois, cela lui passe au-dessus de la tête, ou il est capable de prendre le recul nécessaire pour ne pas pâtir de certaines réflexions. Dans ce cas-là, ça serait dommage d’en faire un fromage alors que notre enfant le vit bien ! Si l’on voit qu’il en souffre en revanche, il ne faut pas hésiter à lui faire prendre ses distances. Tout un sujet à méditer, et pas toujours facile à appliquer . Déposer / Voir les commentaires
Il adore, adule, et puis rugit. Cajole, console, et puis maudit. Pour un motif aussi futile que la préparation des radis. Sans cesse, il reprend ce qu’il vient de donner tout en promettant à l’être aimé un bonheur plein et entier. Bienvenue dans la galaxie du pervers narcissique. Un manipulateur qui, sous couvert d’amour, humilie sa proie et tire de cette entreprise de démolition une profonde satisfaction. Dans BullShit», roman inspiré par son expérience et celle d’autres femmes, Nicole Kranz restitue avec précision cette non-histoire d’amour qui épuise, réduit l’être humain à rien et fait douter. BullShit pour le taureau que devient Chloé, victime transformée en bête de corrida», raconte Nicole Kranz dans un café genevois. La lecture de ce récit est éprouvante. C’est une immersion sans concession dans le quotidien d’une jeune femme dynamique qui perd toute autonomie au contact de Cédric, séducteur très trompeur. Alors que Chloé vit à New York une existence épanouie après une adolescence chaotique en Suisse, elle rencontre Cédric à Genève, au cours d’une soirée entre amis. Elle est belle, grande, mince. Il est subjugué, transi. Drague classique, première nuit pas spécialement fracassante, l’histoire aurait pu s’arrêter là. Elle aurait dû s’arrêter là pour éviter un enfer à la trentenaire. Mais non, Cédric a vu la faille chez la jeune femme, il a perçu son passé blessé d’anorexique et de borderline, il a exploité la plaie. Début du pire Alors qu’elle reprend son avion, Chloé reçoit une lettre de Cédric qui vante les joies de la vie à deux et la solidité d’un foyer. Elle est touchée, bang, bang. Elle se voit en princesse adulée. C’est le début du pire. Elle quitte New York où elle s’était affranchie pour s’établir en Suisse, dans une prison dorée. La maison de Barbe-Bleue où elle est à la fois couverte de cadeaux et à la fois la cible de critiques permanentes. Elle réalisera en plus, longtemps après, que ses moindres faits, conversations et coups de fil sont traqués via des caméras et des mouchards placés dans son portable. Un prisonnier a plus d’intimité. BullShit», c’est aussi une plongée dans le sexe crade, celui qui réduit, pas celui qui réjouit. Chloé devient un objet à vendre, à utiliser. Des pompiers – quatre sur elle — aux voyeurs qui hantent les aires d’autoroute, de la laisse du chien à l’herpès ravageur, rien ne lui sera épargné. Parfois, elle sera aussi la dominatrice en cuissarde et perruque. Là, pour le bonheur de son prédateur, elle devra effectuer des actes qu’on préférerait n’avoir jamais visualisés… Amour aveuglé Le plus troublant, c’est que si Chloé, réduite à l’impuissance, a enduré les délires de son bourreau sans un mot, son corps, lui, a parlé. Au bout de trois ans de ce traitement avilissant, la jeune femme a fait un infarctus rétinien qui lui a ôté une partie de la vue. On dira qu’elle s’est aveuglée. Pour mieux supporter l’horreur et peut-être aussi pour se protéger… La maladie a eu un double effet. Pour un temps, elle a bel et bien douché les ardeurs de Cédric, mais elle l’a aussi renforcé dans son rôle de protecteur-sauveur qu’il a largement diffusé auprès des amis et de la famille. Il a épousé Chloé alors qu’elle était diminuée et s’est vanté de s’unir à une… handicapée. La force de ce roman, on l’a compris, c’est sa capacité à tout dire. A décrire au quotidien, dans le détail, comment la victime d’un pervers narcissique est prise dans un tel engrenage qu’elle préfère dire oui» pour ne pas aggraver le carnage. Extrait Je savais qu’à partir de ce moment, je devrais tout calculer pour éviter le pire. Me soumettre. Il m’aurait à l’usure. Epuisée par tant d’éclats pendant que nous dînions dans la cuisine. Avec sa manière bien à lui de m’absoudre des fautes qu’il m’avait reprochées. Le repas terminé, il m’obligeait à enfouir mon visage dans les spaghettis bolognaise tièdes. Il soulevait ma robe, écartait ma culotte et, d’un coup sec, me pénétrait. Il m’avait pardonné.» Jamais se soumettre On reste sans voix. Comme la famille et les amis qui ont été visiblement mystifiés par Cédric, vrai gentleman de façade. Vu que Chloé a un passé compliqué, sa légitimité de jugement est compromise aux yeux de ses propres parents. Très éprouvant pour le lecteur de réaliser à quel point les plus proches alliés lui refusent tout soutien quand elle se décide à parler. C’est aussi une règle du pervers narcissique maîtriser l’environnement de sa victime pour empêcher toute sortie de secours. Du lourd. On ne dévoilera pas la fin. La simple présence de Nicole Kranz dans le café genevois où on la rencontre laisse deviner que le pire a été évité. Le roman est glaçant, mais édifiant. Une femme ne doit jamais se soumettre», implore l’auteure qui vit à présent à Paris, dans un petit nid cosy. Personne ne doit jamais s’oublier, ni arrêter de s’écouter. Même par amour. Surtout par amour!» insiste-t-elle. On l’a bien noté. BullShit, Nicole Kranz, Ed. Torticolis et frères, 2016 Je suis scandalisée par le travail de désinformation de Fifty Shades of Grey!» Nicole Kranz n’est plus blonde. Désormais, elle a le cheveu sombre. Mais son humeur n’a jamais été aussi solaire. Elle est libre, affranchie. Surtout, elle écrit. Elle a trouvé sa voie, la manière de déployer un récit. Dans BullShit, la jeune quadragénaire raconte de manière transposée et romancée la relation avec un pervers narcissique. Oppressant et édifiant. Elle explique pourquoi son livre est nécessaire aujourd’hui. Le Temps La première chose qu’on a envie de demander à Chloé, le personnage central, c’est pourquoi elle a subi le pire pendant toutes ces années sans se rebeller. Nicole Kranz Vivre avec un pervers narcissique est une expérience très particulière. D’un côté, la victime est lucide, elle réalise le mal qu’elle subit. De l’autre, elle est neutralisée par les promesses de changement et une sorte de pression, donc incapable de réactions, comme si les forces manquaient. Encore faut-il mettre un nom sur un profil. Je n’ai su que tardivement ce qu’était un pervers narcissique et les choses se sont alors éclaircies pour moi. J’ai compris que je n’étais pas responsable de cet état. En plus, comme je n’avais jamais encore vécu en couple, j’avais envie de relever ce défi à n’importe quel prix. – Ce qui frappe également dans le roman c’est le désintérêt, voire la dureté des parents de Chloé. Comment l’expliquer? – Simplement parce que le pervers narcissique est un formidable manipulateur. Il mystifie tout le monde, la famille, les amis, les collègues de travail. Il embobine, c’est son talent. Mais le pire, c’est que souvent, les pervers sont de vrais ploucs. C’est un drôle de mélange. Parfois, ils font peur, tellement ils sont intrusifs et menaçants. Parfois, ils font pitié tellement ils sont à côté de la plaque et encombrants. Tout au fond, ce sont de pauvres types. – Tout pervers narcissique n’est pas un obsédé sexuel, voire un déviant sexuel. Le vôtre, oui. Là encore, on se demande pourquoi Chloé subit tout ça sans réagir… – Il y a une part de curiosité. Quand on se retrouve à endosser des rôles sexuels particuliers, on se dit Tiens, est-ce que je vais être capable de devenir ça?» Et aussi, on a toujours à l’esprit de rendre l’autre heureux. Après, c’est clair que la victime d’un pervers sexuel est quelqu’un qui doute de soi et qui a un grand manque. Certaines familles montrent moins d’affection que d’autres. Certains parents sont trop occupés pour bien prendre soin de leurs enfants. Du côté de la victime, il y a aussi un profil type où le sentiment d’abandon l’abonne au pire. – Pourquoi avoir écrit ce livre qui mélange réalité et fiction? – En tant qu’écrivain, c’est une histoire passionnante à raconter. Et parce que je suis loin d’être la seule à avoir eu affaire à un pervers narcissique! Je suis scandalisée par le travail de désinformation de Fifty Shades of Grey», outrée que le sadomasochisme soit présenté dans ce livre et dans ce film de manière si douce et sucrée. C’est faux, archifaux! La perversion et la manipulation sont des actes horriblement destructeurs et humiliants qu’on ne doit absolument pas banaliser. La jeune fille n’a que 20 ans, elle n’est pas à même de maîtriser la situation. Depuis que BullShit» est sorti, je reçois plein de réactions et de témoignages de femmes et d’hommes qui se sont reconnus et je peux vous garantir qu’il n’y a rien de léger ni de glamour dans leurs confessions. Mon message est clair dès que vous commencez à vous demander ce que vous avez le droit de faire ou non, dans votre couple, dans une relation amicale ou professionnelle, partez! Personne ne doit se laisser dicter ses actes et ses pensées.
Lorsque l’on veut réussir, réaliser nos rêves et vivre notre vie comme on la souhaite, on est assez vite la cible de critiques, et même d’attaques personnelles. Réaliser nos rêves n’est pas quelque chose de facile le chemin est périlleux et escarpé… Nous rencontrons dans ces cas-là beaucoup de déception, de frustration, de doutes, de remises en cause. Certains de nos proches, de nos amis nous critiquent, et d’autres vont même jusqu’à nous tourner le dos… Toutes ces dificultés jouent un rôle dans la baisse de notre motivation. Plus on avance, plus on se fait dénigrer. Comment réagir face aux attaques personnelles et aux critiques? Quelles est la meilleure attitude à adopter face à des personnes méchantes qui s’en prennent à nous, face à des critiques malveillantes? Comment parvenir à dépasser cette paralysie, ce découragement qui nous envahit lorsque les autres, loin de nous encourager, nous critiquent et nous démotivent?Je vais partager avec vous aujourd’hui mes stratégies pour vous aider à surmonter les critiques si vous ne voulez rater aucun de mes articles et être prévenu des nouveautés sur ce site, je vous invite à vous inscrire ici Pourquoi sommes-nous la proie des critiques et des attaques personnelles?Nous vivons dans une société qui est et qui devient de plus en plus individualiste. Les notions de bienveillance, de solidarité, de partage, de respect de la différence, nont plus lieu d’être. Petit à petit, inconsciemment on cultive le besoin de se ressembler, et se développe un malin plaisir non avoué qui consiste à aimer voir l’autre personnes qui sortent de la masse ne sont pas appréciées. C’est un fait plus vous chercherez à réussir, plus on vous attaquera et plus on cherchera à vous décourager pour que vous retombiez dans la masse, pour que vous cessiez de chercher à vous gens qui nous critiquent sont-ils nécessairement méchants?La réponse à cette question est non. Les gens qui vous critiquent sont juste humains. D’ailleurs, vous qui me lisez, ne vous êtes-vous jamais laissé aller à critiquer quelqu’un d’autre un jour? Bien sûr que si! C’est quelque chose qui nous arrive à tous! En fait, les gens qui vous critiquent et vous dénigrent vous rendent un grand service ils vous ouvrent les yeux sur ce qu’il ne faut pas faire. Ils vous permettent de comprendre à quel point la critique et les attaques personnelles sont stériles, à quel point elles ne servent à qui nous fait mal dans les critiques?Là encore, la réponse est simple! Une critique, ce n’est rien de plus que l’expression d’une opinion. Une personne vous donne son opinion, elle exprime ce qu’elle pense à propos de ce que vous êtes ou de ce que vous faites. En ce sens, la critique est qui rend la critique difficile pour nous, c’est… Notre vilain copain l’ego! Eh oui, dès qu’il rentre en jeu, ce méchant ego fait des siennes. Il nous susurre à l’oreille Mais tu ne vas pas te laisser dénigrer comme cela! », ou encore De quel droit cette personne te juge-t-elle ainsi? Qui est-elle pour faire cela? » Si nous décidions une fois pour toutes de prendre de la distance par rapport aux critiques et aux attaques personnelles, nous ne serions plus atteint par elles, et elles ne nous feraient plus aucun mal. Après tout, ne dit-on pas que la bave du crapaud n’atteint pas la blanche colombe? Oui, mais, voilà… C’est bien plus facile à dire qu’à faire!Distinguer la bonne de la mauvaise critiqueVous êtes critiqué ? Alors commencez par comprendre le sens des critiques que l’on vous apporte. S’agit-il de quelque chose qui est formulé de façon neutre? Le ton employé est-il constructif? Dans ce cas, tendez l’oreille. Les conseils qui vous sont adressés vous seront certainement utiles!Si en revanche les critiques vous sont adressées sur un ton agressif, voire méchant et rancunier, vous avez certainement affaire à une personne qui voit votre succès comme un signe de son propre échec, ou comme sa propre incapacité à bouger et à changer sa vie. Il y a des personnes qui considèrent mal les efforts et la réussite des réagir face à des critiques sur le physiqueUn autre critère pour déterminer si une critique vous est-utile ou non et donc si vous devez y porter attention ou non, c’est l’objet sur lequel elle porte. Les critiques qui sont le plus stériles, ce sont celles qui portent sur le physique des personnes. Je ne tolère pas de voir un groupe de garçons teigneux harceler une petite fille en lui disant qu’elle est moche, ou qu’elle est trop grande, ou trop petite. Tout comme il m’est très désagréable d’entendre des collègues persiffler sur le look de leur responsable, ou du nouveau stagiaire. Avez-vous choisi votre physique? Non, certainement pas. Votre corps, votre aspect physique, vous l’avez reçu en cadeau le jour de votre naissance. Il existe des personnes plus ou moins belles, c’est vrai, mais il existe également des personnes malades, handicapées ou folles. Si vous avez la chance de vivre, ne vous laissez pas atteindre par les critiques. Si une critique parvient à vous atteindre, c’est qu’elle a fait mouche. C’est qu’il existe en vous une fêlure, un doute, auxquels cette critique semble les Amis, pour mieux réagir aux critiques, commencez par retrouver confiance en vous d’ailleurs, j’ai écrit un article sur ce sujet par ici. Commencez par vous aimer vous-même. Si vous avez suffisamment d’amour envers vous-même, les critiques et les attaques méchantes ne pourront pas vous faire face aux gens malveillantsUne chose est sûre. Si on vous fait du mal, vous n’avez certainement pas envie de devenir comme cette personne qui se permet de vous rabaisser. Alors, oubliez les idées de vengeance. Oubliez la réplique, oubliez la colère. Je ne vous dis pas de ne pas vous défendre. Je vous explique que la colère est toujours mauvaise conseillère. Si on est malveillant envers vous, ne saisissez pas cette occasion pour faire quelque chose que vous regretterez plus d’une chose il n’y a ni bonne, ni mauvaise émotion. Ce qui rend une émotion bonne ou mauvaise, c’est ce que l’on en fait. Alors, quand on vous envoie de la méchanceté, ne la renvoyez pas en boomerang. Défendez-vous en vous blindant, en ne vous laissant pas atteindre par les méchancetés, par les critiques. Et prenez le temps de réfléchir à la meilleure des répliques. Une réplique qui montrera à l’autre sans jalousie, sans rigueur, sans méchanceté, qu’il a eu est méchant avec vous, on vous envoie de la peur. Rendez de l’Amour. Ne perdez pas votre temps à être rancunier, en colère, vexé. Cela n’affecterait que histoire personnelle face aux critiquesSi je vous parle de tout cela aujourd’hui, c’est parce que j’ai moi-même été en butte aux pires critiques, aux pires attaques personnelles. Certains d’entre vous le savent peut-être déjà, j’ai passé mon enfance dans un milieu très pauvre. Ma famille habitait dans un gourbi, une cabane faite de tôle et de terre séchée, un peu comme ces masures qui s’entassent dans des bidonvilles. J’étais considéré par tous comme un moins que rien. Un jour, j’étais jeune adulte, je suis rentré au village en annonçant que j’allais construire une maison à mes ont été les réactions, à votre avis? Est-ce que quelqu’un m’a encouragé? Est-ce que quelqu’un m’a félicité pour ma louable intention? Est-ce que quelqu’un m’a tendu la main en m’offrant son aide? Que nenni! Je suis devenu l’objet des railleries du village. J’étais ce fou qui ne portait même pas de chaussures à ses pieds et qui voulait construire pour ses parents…Ces critiques étaient-elles constructives ? Non. Alors, j’ai choisi de ne pas les écouter, de ne leur prêter aucune attention. J’ai commencé à construire cette maison. J’ai placé toutes mes économies dans les travaux, et je suis même allé jusqu’à m’endetter pour continuer à construire. J’ai connu des hauts, des bas, mais je n’ai rien lâché. Quelques mois plus tard, une belle maison de quatre pièces était érigée sur le terrain de mes que croyez-vous que m’ont dit ces personnes qui m’avaient critiqué encore peu de temps auparavant? Rien. Rien du tout. Ils n’avaient rien à dire qui a envie de reconnaître qu’il a eu tort? Personne. Mais la vie m’a donné raison. Et c’est tout ce qui répondre aux critiques et aux attaques malveillantesOn a tous besoin d’avoir des mentors dans la vie. Des personnes qui nous boostent, qui sont nos modèles, des personnes à qui nous aurions aimé ressembler. Personnellement, j’ai de nombreux modèles, de nombreuses personnes m’ont inspiré. Dans chacune de ces personnes, je retiens le trait de caractère qui est le meilleur chez elle, et je m’efforce de cultiver ce trait de personnalité afin de l’utiliser à bon escient. Par exemple, j’admire énormément la persévérance et la force de Mohamed Ali. Il m’inspire à chaque fois que je rencontre une difficulté, chaque fois que je pourrais être tenté de baisser les bras. Mais pour ce qu’il s’agit de la réponse aux critiques et aux attaques personnelles, j’ai un autre mentor quelqu’un vous envoie une pique, il le fait parce qu’il ne vous aime pas. Cela peut résulter d’une pure méchanceté, mais aussi et souvent de jalousie de sa part. Et quelle est la meilleure réponse que l’on puisse faire à quelqu’un qui est jaloux? C’est de la mettre dans sa poche! Eh oui!Alors, comment faire pour renverser la vapeur quand quelqu’un vous déteste? Il faut lui répondre avec le sourire! Parfaitement! Et avec bonté, en plus! Avec une extrême bienveillance!4 étapes pour réagir aux critiques et aux attaques personnellesPrendre du reculRemercier la personne pour sa critiqueRebondir par une pirouetteFaire un appel à l’action empli de bienveillanceVous voulez un exemple? Si, par exemple, vous annoncez sur votre réseau Facebook que vous avez trouvé un nouveau travail, pour telle entreprise. Une personne poste un commentaire désobligeant, du type Pfff, ça a l’air pourri, ton poste! De toute façon, je connais ton entreprise, ils sont exigeants là-bas, c’est sûr, tu pourras pas tenir plus de 6 mois chez eux ». Que faire?Déjà, prenez du recul, et replacez les choses dans leur contexte il y a de grandes chances pour que la personne qui vous fait ces remarques soit au chômage, ou qu’elle même soit passée par cette entreprise et qu’elle s’en soit fait commencez par remercier la personne pour ses remarques Merci Machine, merci beaucoup pour cette remarque sincère! »Enfin, rebondissez par une pirouette En effet, le poste qu’on m’a proposé ne sera pas facile, mais c’est un beau défi à relever, car j’aime les challenges! »Pensez-vous que cette personne malveillante se laissera aller une autre fois à vous critiquer de la sorte? Certainement pas! Enfin et c’est très important c’est quelque chose que la plupart des gens ne font jamais, terminez votre réponse par un appel à l’action bienveillant En tout cas, Machine, merci pour ta remarque sincère c’est ce genre de remarques qui me font le plus avancer dans ma vie, c’est pour cela que je les apprécie. En tout cas, ton avis m’est précieux, n’hésite pas à l’exprimer une autre fois, et si je peux faire quoique ce soit pour t’aider, n’hésite surtout pas! »Comment croyez-vous que va réagir la personne concernée face à cela? Paf! Elle va recevoir un coup de massue! Elle vous a envoyé de la Méchanceté, et vous lui avez renvoyé de la bienveillance et de l’Amour! Elle ne peut alors que reconnaître votre valeur, et il y a même de fortes chances pour qu’elle fasse partie de vos plus grands fans par la les critiques et les attaques pour mieux les parerÀ partir du moment où vous sortez de la masse, à partir du moment où vous entreprenez quelque chose d’un peu différent, vous serez critiqué. Plus on vous attaque, plus vous pouvez vous dire que tout cela est très sain cela montre que vous avancez! Celui qui ne fait rien ne risque pas de se tromper, donc il y a quand même beaucoup moins de risques qu’on le critique! Comme je l’ai dit, si une critique vous atteint, c’est qu’elle est parvenue à toucher une fêlure en vous. La meilleure façon de se préparer aux critiques, c’est donc de les anticiper en vous forgeant une armure d’acier Se dire que les critiques sont normalesSe dire que la personne qui critique doit se sentir très mal pour être capable de critiquer quelqu’un d’autre comme elle le faitChercher l’utile dans la critique est-ce que la personne en face de vous a mis le doigt sur quelque chose qu’il faut effectivement que vous amélioriez?Être fier de ce que vous faitesNe pas arrêter de faire ce que vous faites à cause de la critiquePrêter plus d’attention aux personnes qui vous aiment et qui aiment ce que vous faites plutôt qu’à celles qui vous attaquentComment faire pour ne pas critiquer les autresCet article arrivant à sa fin, voici quelques conseils pour ne pas faire aux autres ce que vous ne voulez pas qu’ils vous fassent. 🙂Je ne sais pas si vous êtes de mon avis, mais il se trouve qu’il y a certaines lois dans l’Univers. Elles ne sont écrites nulle part, mais elles marchent à tous les coups. L’une d’entre elles est On récolte toujours ce que l’on sème. Si donc vous ne voulez plus être en butte aux critiques et aux attaques personnelles, il faut commencer par vous remettre en question et par interroger votre façon d’être avec les quelques règles à respecter D’une manière générale, évitez de parler des autresNe dites pas de mal des autres, ne les critiquez pas en leur absencePar quel critère pouvons-nous déterminer que nous sommes en train de médire? La médisance, c’est lorsque nous disons quelque chose sur quelqu’un que cette personne n’aimerait pas jamais cela. Et si vous commencez à appliquer ce comportement, vous verrez vous améliorerez vos relations avec les autres, et en plus, vous aurez à faire face à bien moins de vous, chers lecteurs, êtes-vous en butte aux critiques et aux attaques personnelles? Comment y réagissez-vous? Faites-moi part de votre expérience et de vos astuces dans les commentaires !
ma femme me critique tout le temps